Le
devoir de Dieu - 4 - |
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Myriem - Mlle Lina
Pacary (Revue l'art du théâtre - Col. Christian Attard) |
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Nous
avions déjà observé, à plusieurs reprises, l'utilisation en peinture
du personnage de Marie-Magdeleine comme support de discrets codages. Compas
et équerres, symboles communs à tous les Compagnons de
Devoir, figuraient habilement suggérés sur ces toiles représentant la
sainte. |
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Équerres et compas dont nous avions autant constaté la présence sur des représentations de Marie-Magdeleine que sur des objets voués au culte marial comme ci-dessous à Notre-dame-de-Marceille. Bien que la lecture officielle en soit "Ave Maria" pour certains (les frères maristes par exemple) ou "Auspice Maria" (sous la protection de Marie) pour les prêtres de la compagnie de Saint Sulpice, il ne fait pas doute que le symbole ne se rattache qu'à la Vierge Marie. |
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Le
monogramme de Marie derrière la Vierge de Notre-dame-de-Marceille avant
sa "restauration". |
En rangeant quelques vieux documents oubliés sur une étagère basse, j'ai cependant eu le plaisir de retrouver quelques très anciennes revues consacrées au tout début du siècle à l'art théâtral. Le n°32 d'août 1903 de la revue mensuelle "l'art du théâtre" sous la plume de Louis Schneider donne le compte-rendu d'une représentation au Théâtre de Nice du drame sacré "Marie-Magdeleine" de Jules Massenet. Lina Pacary y tenait le rôle titre, le plus étonnant n'était sûrement pas la distribution de cette opéra évangélique, mais bien une partie de son décor réalisé sous les directives de M. Contessa. En voici une reproduction : |
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La maison
de Marie-Magdeleine selon M. Contessa |
Comme
on peut le constater les entrecroisements abondent ! Sous formes de
claustras ou de treillages de toutes sortes, ce sont bien compas et
équerres qui sont encore une fois mis en évidence à ceux qui savent les
reconnaître ainsi montrés. Cette surabondance de signes est là bien
présente et dans la maison de Marie-Magdeleine. |
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Les doigts croisés de
manière si peu naturelle de Marie-Magdeleine |
Ce
croisement se retrouvant jusque dans la manière si peu naturelle de
joindre ses deux mains de la Marie-Magdeleine de l'autel de Bérenger
Saunière. Les doigts formant possiblement compas et équerre, là encore. |
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Notes et sources |
(1) Revue "folklore de l'Aude" N°49 article "les graffiti de compagnons" de M. Herber (2) Revue "l'Art au théâtre" N° 32 - Août 1903 - Article "Marie-Magdeleine" de Louis Schneider. |
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