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Blanche
de Castille et Saint-Louis dans le Psautier de Saint Louis |
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Notes de Lectoure - 2 - |
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Quelle
serait donc cette nouvelle hypothèse que Gérard de Sède allait nous
proposer dans son dernier ouvrage pour tenter de comprendre, si ce n'est
de résoudre, ce mystère de la fortune de Bérenger Saunière ? |
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La
station VIII du chemin de croix de Rennes-le-Château. |
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Sub Rosa |
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C |
Avec cet étrange mélange de culture, de naïveté et parfois, il faut bien le dire, de rouerie, Gérard de Sède revient à ses vieilles lunes. Sa lecture ésotérique de l'église de Rennes-le-Château pointant vers la Rose-croix ne tient malheureusement plus le temps. On sait, depuis nos études, que le concepteur du chemin de croix n'est pas Saunière mais bien Giscard, le statuaire toulousain et qu'il n'y a rien de franc-maçon ou de Rose-croix dans les représentations du calvaire du Christ. Par rebond, De Sède nous montre même la maison des Giscard et évoque là encore une symbolique maçonnique sur sa façade. Je crois avoir démontré que cette symbolique et au contraire celle des Compagnons. Beaucoup ont pourtant
développé cette fausse interprétation maçonnique de la décoration
exubérante de la petite église à sa suite ( De sède est le premier
à parler des Chevaliers bienfaisants de la Cité Sainte). Et s'il est
vrai que les maçons et créateurs de rites pullulaient dans le
voisinage de Rennes (les Chefdebien, Marconis de Nègre et Fleury),
il faut noter ici l'emploi de l'imparfait. Temps que De Sède ramène au
présent de Saunière, ellipse on ne peut plus fausse car une
génération s'est écoulée depuis le départ de ces personnages
influents et les choses ont bien changé au sein de ces nobles familles. Voilà pourquoi, on ne peut plus qu'évoquer l'hypothèse de documents trouvés lors de la réfection de l'église. |
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Regnabit, la revue dans laquelle écrivit l'abbé Em. Hoffet |
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Synthèse et foutaises |
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Tentant
maintenant d'ouvrir son chemin dans la jungle des sociétés dites ésotériques de
l'époque de Saunière, Gérard de Sède se basant sur une partie des
archives du prêtre Emile Hoffet (1873-1946), collaborateur du journal
Regnabit, revue du Sacré-Cœur, s'intéresse au personnage sombre de
Georges Monti. |
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Portrait de Louis XVII par Elisabeth Vigée Lebrun, National Gallery |
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Mais entendons bien De Sède lorsqu'il parle de parchemins, il
ne s'agit bien sur pas de ceux qui amusent la galerie des chercheurs
castelrennais. Cette création concernerait une descendance royale, pas
celle de Dagobert, fut-il le deuxième du nom, laissons cela aux gogos.
Non, pour que l'entourloupe soit négociable, il vaut mieux que cette
généalogie inventive mentionne un Louis XVII mort ou substitué à une
mort lente au Temple en 1795 et possiblement réapparu par la suite sous
le nom de Naundorff. On sait aujourd'hui que l'enfant est
malheureusement bien mort en prison, l'analyse ADN de son cœur conservé
dans de l'alcool est sans appel. Quelques vingt années après son ouvrage majeur, Gérard de Sède n'apporte donc aucune hypothèse, aucune révélation sur le mystère entourant les curés des deux Rennes. Écrit, semble-t-il pour se démarquer des fabulateurs qui l'ont entourloupé, ce dernier livre n'offre malheureusement rien de bien nouveau Christian Attard |
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Retour vers la Reine |