Le devoir de Dieu - 2 - |
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Nous
avons évoqué les "Compagnons
du Devoir"
et leur vénération pour Marie-Madeleine,
comprenant ainsi qu'ils ne pouvaient ignorer Rennes-le-Château, mais
sans toutefois relever dans ce premier article de symboles forts pouvant
laisser à penser que Bérenger Saunière avait leur sympathie, voir
leur soutien. |
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Louis
Charpentier dans son ouvrage "Les mystères de la cathédrale de
Chartres"
(1)
revient bien sûr sur les origines des confréries et
corps de métier. Il distingue lui aussi trois groupes baptisés : "Enfants
de Salomon", "Enfants de maître Soubise" et "Enfants de maître
Jacques". |
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La
croix dans le cercle sur le tombeau d'un compagnon |
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A Rennes-le-Château, on comprend que logiquement, après le premier nouvel autel offert à son église en travaux, Saunière ait voulu décliner un style de décoration général qui le conduisait tout naturellement à faire appel à la même maison Monna qui avait conçu cet autel roman. Ce qu'il fit le mardi 6 octobre 1896 en écrivant aux Monna pour leur demander " les prix relativement aux statues ", puis leur album photographique. Alors que dans le même temps, il s'enquerrait aussi auprès des établissements de la Mission catholique du prix de leurs statues. C'est pourtant vers les établissements Giscard qu'il se tourna finalement, pourquoi ? |
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La
maison des Giscard à Toulouse (milieu XIXème) est
aujourd'hui bien décrépie ! |
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Il suffit d'observer la façade de la demeure de la famille Giscard à Toulouse pour constater qu'elle est ornée d'une multitude de signes de leur appartenance au mouvement des Compagnons du Devoir (compas, équerres, règles). |
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Le
compas et l'équerre entremêlés, symbole commun à tous les compagnons |
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(Photo François Pous) |
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un sceptre ailé surmonté d'une main dans le
centre de laquelle figure un œil fut aussi considéré récemment comme
sceptre de justice, oeil de Dieu-protecteur et autres balivernes alors
qu'il fut en 1860 symbole pour les Giscard de leur union
industrielle. |
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Le
singe-bourgeois |
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Et ce singe ci-dessus, placé à l'angle principal de la belle demeure, sous redingote, portant lorgnon et fumant cigare est très visiblement "embourgeoisé". C'est précisément sous cet autre qualificatif de "bourgeois" que les compagnons surnommaient affectueusement mais avec un peu d'ironie leurs maîtres et les Giscard furent tout cela ! Tous
ces signes n'ont donc rien à voir avec une appartenance
franc-maçonnique comme le prétendirent bon nombre de pseudos
chercheurs que l'on eut le tort de croire aveuglément. Les bêtises
colportées à propos des chemins de croix "maçonniques"
produits par la fabrique Giscard, les pseudos observations de symboles
ésotériques dans leurs oeuvres sont aussi absurdes que faites à bon
compte. |
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A suivre ... |
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Notes et sources | |
(1)
Les Mystères de la Cathédrale de Chartres. Robert Laffont, coll.
"Les énigmes de l'univers" 1971 (2) Les Jacques et le Mystère de Compostelle. J'ai lu, n° A367, coll. « L'Aventure mystérieuse » |
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