Les transhumances du berger Paris |
|
|
|
Le
berger Paris, un peu avant sa chute |
|
|
|
Le
premier qui publia dans un livre quelques lignes à propos d'un certain berger
Paris fut, je crois, Robert Charroux dans "Trésors du
monde" (1). |
|
La
cahute du berger Paris (selon Corbu) et devenue
bergerie Paris selon le "de Sède" |
|
Au passage, le De Sède en rajoute une couche à propos de notre modeste berger. C'est au printemps 1645 que l'homme découvrit le trésor qui devait entraîner sa lapidation (rien moins que cela !). Mais, peu importe en l'occurrence les dires de Gérard de Sède car il ne fait que prendre un train en marche dont la locomotive à bien été un certain Noël Corbu. Surfant
sur les incohérences à la base même de cette histoire de berger (la
première étant que l'on se souvienne de son nom alors qu'aucun fond
local n'est capable de fournir une légende ou une histoire où il est
mentionné) bien d'autres dorénavant ont emboîté le pas de l'aubergiste
fantasque du
domaine de Bérenger Saunière (4). Et peu importe si ce nom de Paris
est tellement évocateur du célèbre et mythologique berger à la
grotte et aux pommes d'or ou même si Paris est un nom extrêmement répandu,
le 120ème en fréquence ou presque en France... |
|
|
|
|
|
Les
pâturages de Rennes-le-Château |
|
|
|
Pourtant
à bien lire Etienne Dejean qui dans son introduction à l'ouvrage qu'il
consacra à Nicolas Pavillon, évoque en effet cette "vie
manuscrite", nous en connaissons parfaitement les auteurs. |
|
|
|
|
|
|
|
Il nous faut nous assurer que l'homme est bien écrivain. Ce que nous confirme cet extrait d'un autre dictionnaire biographique et bibliographique. | |
|
|
Plus
de doutes, nous avons bien un prêtre, auteur de textes pieux et de
biographies, ayant exercé en tant que sous-vicaire à Saint-Etienne du
Mont, mort à Paris en 1718. Mais, deux sources différentes et
autorisées nous confirment que l'homme est bien né à Chatillon, près
de Paris. |
|
|
|
|
|
|
|
Il
est bien dommage que tant d'énergie et de temps nous soient demandés pour établir plus fermement certain "non faits"
qualifiés par ailleurs de découvertes "historiques". Temps et
énergie qui pourraient, pour beaucoup, être consacrés à la recherche de
la véritable énigme du Razès qui, à mon sens, ne doit pas être aussi
simplement abordée. |
|
|
|
|
|
Additif du 20 novembre 2008 | |
|
|
Nous aurions pu penser se
clore ici l'incroyable succession des Paris mais c'était mal connaître
les ressources de l'imaginaire humain. Un autre candidat potentiel se serait révélé par quelques reliques oubliées en l'abbaye de Saint-Polycarpe et supposées y avoir été déposées en 1705 ! voir ici :http://www.rennes-le-chateau-archive.com/forums/viewtopic.php?t=9&start=240 Message du 16 novembre 2008 Malheureusement, il nous faut d'abord constater que la citation donnée est tronquée au mauvais moment. Car en fin de page 346, il n'est pas encore possible de comprendre que ces reliques sont censées êtres celles de grands personnages du jansénisme, ce que nous apprenons en début de page 347. |
|
|
|
|
|
|
|
Césure
dommageable car il n'existe pour le jansénisme qu'un seul Saint diacre au
nom en effet, de François Paris. Notons aussi, mais là, il ne s'agit que de la plus élémentaire
compréhension en lecture d'un texte, que le premier paragraphe seul
concerne la date de 1705 et nous allons comprendre pourquoi en nous
intéressant aussi à un ouvrage paru en 1779 :
"l'histoire de
l'abbaye de Saint-Polycarpe depuis sa fondation jusqu'à sa
destruction".
|
|
|
|
|
Cet
extrait ci-contre reprend donc, en cohérence avec celui du curé Lasserre
(qui semble y avoir puisé ses informations), ces mêmes indications : des
reliques furent placées dans Saint-Polycarpe et ces reliques concernent
bien des jansénistes (supposé pour Nicolas Pavillon). Mais il nous
apprend le nom d'un autre personnage bien connu des milieux jansénistes. |
|
|
Morts
respectivement en 1727, 1677 et 1740, il est donc aussi évident que la
mention de la présence de ces reliques ne peut pas concerner cette date
de 1705, entrée d'une soi-disant réforme janséniste à Saint-Polycarpe. |
|
|
|
Notes
et sources : (1) Robert Charroux : Trésors du monde enterrés, emmurés, engloutis - Éditions J'ai lu - L'aventure mystérieuse N° A190 page 275. (2) visible dans son intégralité ici : http://www.renneslechateau.com/francais/corbu.htm et dans le texte intitulé : "La puissance et la mort" supposé être du même Corbu ! (3) Gérard de Sède - L'or de Rennes - Julliard 1967 (4) voir sur ce site : http://www.rennes-le-chateau-archive.com/ la page consacrée au berger dans les indices complémentaires. (5) Franck Daffos - Rennes le Château le puzzle reconstitué - Editions Pégase - page 47 et suivantes. (6) Etienne Dejean : Un prélat indépendant au XVIIème siècle - Nicolas Pavillon, évêque d'Alet- Édition de 1909 chez Plon Paris (7) voir ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_de_P%C3%A2ris (8) J.T. Lasserre dans "Recherche historique sur la ville d'Alet" page 346 et surtout 347 (9) à propos de Jean Soanen voir ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Soanen et surtout ici :http://fr.wikipedia.org/wiki/Senez |
|
Retour vers la Reine |