Le légionnaire manchot |
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Nous
avons tous, passionnés par l'énigme de Rennes-Le-Château, scruté
plus d'une fois et en détail toutes ces stations du chemin de croix. Aujourd'hui
par le travail pugnace de quelques chercheurs (dont François Pous que
je remercie, voir son étude ici) nous savons que ce modèle des établissements Giscard a
été multiplié et vendu dans de nombreuses paroisses à quelques
différences près. Ces différences portant essentiellement sur le
nombre de personnages, l'encadrement. |
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Sur
cette même station, on déplore aujourd'hui le bris de l'avant-bras du
joueur de dés. Le membre est sectionné au niveau du poignet et de la
main qui tenait le gobelet comme vous pouvez le constater sur cette
première photo ci-dessus. |
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Détail
sur la main au cornet |
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Très
bien, arrêtons-nous là un instant car pour comprendre, il va nous
falloir comparer cette partie avec quelques détails de station X
similaires et retrouvées dans d'autres églises que celle de
Rennes-le-Château (Photos François Pous). |
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Comme
vous pouvez le constater, il nous serait impossible de passer la main
derrière ce cornet à dés. La sculpture de cette partie du
tableau adhère parfaitement au corps de l'ensemble. Tout cela se
comprend et se justifie car pour des raisons de démoulage, toute proéminence
présentait un risque de cassure. C'est pourquoi, même si relief il y
a, il n'est jamais bien loin du fond même. Cette constatation de
logique de statuaire peut se faire facilement en examinant l'ensemble du
chemin de croix. |
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Nous
avons donc là, la preuve du caractère unique de cette station,
réalisée sur commande particulière avec une finalité précise qu'il
nous reste (en tout cas pour moi) à découvrir. Commande unique parce
que nécessitant une intervention très spéciale du statuaire qu'il n'a
pas pu vouloir de lui-même car trop contraignante matériellement. |
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Ces deux
points visibles sur ce fort agrandissement sont les traces de l'armature
métallique qu'a du mettre en place le statuaire. Ces deux tiges de
métal assuraient la fixation de cette main au reste du tableau. Sans
cette armature de métal l'ensemble aurait cédé au démoulage. Cette
fixation, ce moulage particulier a nécessité une intervention
organisée et préméditée toute particulière à cette station. C'est
cette intervention qui la rend unique et signe la volonté du très
probable codage. |
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Christian Attard Un grand merci à François Pous pour son aide rapide et efficace. |
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