Par chemins et détours | ||
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Cette page
sera sûrement longue et difficile à parcourir, autant vous en
prévenir. Mais elle est nécessaire pour comprendre la complexité du
grand
jeu auquel se sont adonnés presque trois générations de chercheurs. | |
Le vitrail
de l'église de Rennes-le-Château qui illustre |
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Il est bien entendu que je ne fais que reprendre les explications
livrées ici ou là pour tenter d'y voir un peu plus clair
et que je ne prétends pas (j'en suis bien incapable) être l'auteur de
ce processus de décryptage révélé à ma connaissance pour la
première fois par Gérard de Sède en 1977 dans "Signé Rose-Croix" puis par Frank Marie dans "Etude Critique".(1) Cependant, je continue à
prétendre qu'une partie non négligeable de la solution est incluse
dans le processus même de décodage. | ||
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Le grand parchemin | ||
Peu
importe à partir de quoi ce document a été recopié, il nous suffit
de savoir que 140 lettres ont été malicieusement ajoutées ce que
même un piètre latiniste remarque immédiatement. | ||
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Ces lettres excédentaires apparaissent toutes les sept lettres, à quelques exceptions cependant où l'intervalle est réduit à 6 lettres. On note aussi la présence de lettres ostensiblement sur-élevées : ces lettres encadrées ici en rouge forment les mots AD GENESARETH, les E de ces mots portent accents ce qui ne peut que nous les signaler d'avantage. | ||
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A ce stade, si nous ne possédons pas d'autres informations, que pouvons
nous déduire en supposant que nous soyons un habitué sensible des
cryptages et codages les plus connus dans le monde du renseignement ? | |
Trois
lettres : O, H et X surlignées ici sont problématiques et semblent être
des erreurs de transcription. | ||
Vigenère
publia ses redécouvertes en 1586, c'est dire que le procédé date
quand même quelque peu auprès des gens de l'art cryptographique et ne
peut pas être suffisant pour notre tortueux codeur. Ce ne sera donc que
l'un des procédés employé et non pas "LE" procédé. | ||
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Le
chiffre de Vigenère nécessite le recourt à un mot clef, c'est
MORTEPEE
qui est utilisé ici.
Pourquoi MORTEPEE ?? |
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A ma connaissance une seule
personne tend une piste sérieuse mais suspecte : Pierre Plantard ! | ||
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Ainsi
le premier M de MORTEPEE se trouve sur un V. En se reportant au tableau
de Vigenère au-dessus, il suffit de trouver la lettre située à
l'intersection du V et du M. | |
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C'est à partir de maintenant que les choses se compliquent terriblement car il nous faut tout d'abord remplacer chaque lettre par celle qui l'a suit dans l'alphabet. Ce qui nous donne ceci : | ||
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Puis, il faut avoir une
fois encore recours au chiffrement Vigenère, mais en utilisant
maintenant, nous dit-on, pour clef la totalité du texte de la stèle de
Blanchefort.
Cependant, il va nous manquer 9 lettres pour couvrir comme la première
fois la totalité des lettres ci-contre. car la phrase : "CT GIT
NOBLE..." n'en comporte que 119. | |
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Mais,
pour arriver à notre phrase sibylline, nous pouvons nous passer de ce
parchemin qui doit donc avoir une autre "utilité" ! | |
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C'est cet ensemble de lettres qui devient notre clef pour le tableau de Vigenère utilisé plus haut avec MORTEPEE. Comme indiqué ci-dessous : | ||
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Comme nous l'indique
toujours le "Sot pêcheur" nous utilisons les 25 lettres de
l'alphabet pour "goûter à notre poisson !" | |
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Il nous faut maintenant tenter de remplacer chaque lettre par celle qui la suit dans notre alphabet. Ce qui nous donne cette grille ci-dessous : | ||
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Mais encore ?
Comment aller plus loin ? Peut-on repasser tout cela par de nouvelles
inversions, conversions ? | ||
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Ici surligné en jaune. Ce grand mathématicien (1707-1783) s'est
intéressé à un vieux problème connu depuis au moins le IXè siècle
qui permet sur une ou deux grilles d'échec de tracer un message par les
sauts successifs d'une seul pièce : le cavalier. Cette méthode est
connue sous le nom de polygraphie, après Euler et ses publications,
sous le nom de cavalier D'Euler. | ||
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Et
la série de sauts qui conduit à la solution, à la condition de commencer
notre parcours par la case F6. Case qui n'est indiquée à ce jour par
aucun autre codage ce que je trouve bien anormal. Mais qui devient
évidente pour qui pratique les échecs et connaît la fameuse défense Alekhine qui donne son cavalier en F6 ! | ||
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Voici, pour terminer, le
tracé du cheminement de notre cavalier qui dessine une très belle
étoile et nous a livré la phrase célèbre. | |
Notes | ||
((1) voir l'étude de Patrick Mensior : https://www.rennes-le-chateau-doc.fr/etudes%20et%20articles/images/Curiosites_et_decouvertes_de_la_belle_histoire.pdf |
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