Son père
était comédien, collectionneur et franc-maçon et sa mère antiquaire
et il naquit par hasard en Hollande.
Dès 1800, il court les montagnes pyrénéennes à la recherche d'autels,
d'inscriptions et de toutes antiquités rattachées au Volques
tectosages, aux celtes.
En 1802, par ses relations maçonniques il obtient une mission officielle
du préfet pour tout le département. Il est correspondant de
l'Académie Celtique de Paris, publie notices et mémoires, accumule
dessins et notes.
De 1810 à 1824, il adresse de nombreux volumes manuscrits à
l'Institut. En 1811, il fait sauvegarder à Toulouse les sculptures du cloître
de la Daurade et rêve déjà d'un futur musée des Augustins.
Il passera à sa réalisation vers 1817. Mais son travail est contesté
car on le soupçonne parfois d'avoir recours à des faux. En 1831, il
fonde la société d'Archéologie du Midi.
Il est dès lors couvert d'honneurs, membre de multiples sociétés
savantes, lauréat et médaillés d'or de l'Institut en 1834, inspecteur
des monuments historiques. Écrit une histoire des institutions de la
ville de Toulouse mais ne put achever son grand travail : l'Archéologie
pyrénéenne.
Il était membre d'honneur de l'Académie des jeux floraux, de
l'Académie des Sciences, inscriptions et belles lettres de Toulouse et
créateur d'un rite égyptien dans le cadre de la loge-mère de la
"Souveraine Pyramide des Amis du Désert" qui inspira peut-être la
loge
des "disciples de Memphis" de Gabriel Marconis de Nègre et Samuel Honis.
Du Mège était aussi membre de la loge "Napoléomagne"
créée en 1805 qui deviendra en 1814..la Concorde ! Mais aussi en 1809
Grand chancelier d'un Rite Écossais Philosophique et pratiquera aussi
le rite très spécifique de la "Vieille Bru" (2)
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