L'Orth de Rennes * - 2 - |
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Léopold II, grand duc de Toscane, sa seconde épouse la princesse Maria Antonia des deux Siciles et leur fils le futur Ferdinand IV |
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Un
fils était bien né de Ferdinand IV
(1835-1908),
en son absence le 10 décembre 1858. Sa mère, Anne-Marie de Saxe,
la première épouse du souverain éphémère de Toscane devait décéder
peu de temps après dans des circonstances suspectes.
Mais, ce fils avait été déclaré mort peu de temps après sa
naissance à Florence. Le
couple fut choisi pour cette raison et pour surtout, celle de leur nom qui
était aussi celui du château de Orth, propriété familiale de Léopold II. |
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Pourquoi avoir conçu un tel plan en une si noble famille ? |
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Les
parents de l'Archiduc Johann Salvator
(Qui prit pour nom
Johann Orth), |
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Mais, indépendant, de caractère entier, ce Jean Orth n’accepta malheureusement jamais par la suite de revendiquer ses titres et rang comme l’en suppliait sa grand-mère. En 1889, Jean-Népomucène de Habsbourg-Toscane, compromis à jamais, choisit de prendre ce nom de Jean Orth pour peser encore, s’il le pouvait, sur la décision de son neveu et seul héritier légitime des Toscane, le seul et véritable Jean Orth. Rien n’y fit. Furieux d’avoir été floué, François Joseph qui apprit la supercherie à la mort de Maria-Antonia en 1898, poursuivit le seul et vrai Jean Orth dont la présence lui fut signalé en Algérie par une banale affaire de police. Partout où tenta de se réfugier ce Jean Orth, à partir de 1898, il fut arrêté, questionné, emprisonné. Que ce soit en Algérie, en France, en Italie, Suisse, Allemagne , il n’eut aucun répit. Les services secrets, La police, le pouvoir occulte de François-Joseph ne laissèrent dès lors aucun repos à ce pauvre homme qui finit par être lamentablement assassiné en Égypte en 1921.
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Ferdinand IV de Toscane (1835–1908), et son fils aîné présumé, Jean
Orth (1859–1921). Fascinante ressemblance. (Source libre wikipédia) |
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Voilà
pourquoi tout passage d’un quelconque Jean Orth à Rennes-le-Château
n’a pu se faire qu’entre 1890 et 1898.
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En 1890
donc, celui qui se fit appeler Jean Orth fuyait le pouvoir et n'aurait pas
été inquiété par la gendarmerie française car en Autriche-Hongrie sa
famille veillait sur lui et pesait sur François-Joseph. Par contre, dès
le décès de Marie Antonia en 1898 plus personne ne pouvait s'opposer à
son arrestation où qu'il se trouve et c'est bien ce qui se produisit avec
le vrai Jean Orth. Interdit de séjour en Algérie puis en France, il
n'avait aucune chance, l'eut-il désiré, d'aller rendre visite au Curé
Saunière. |
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Notes
et sources : |
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