| En toute logique ? | |
| Ces
      derniers temps encore, beaucoup de remous se sont créés autour de la
      fameuse stèle de dame de Blanchefort. Nos " meilleurs chercheurs
      " affirment d'autres part que le compte-rendu d'une balade bucolique
      de la SESA (Société d'Études Scientifiques de l'Aude) serait un faux
      publié uniquement pour placer aux yeux du grand monde un codage
      subtilement élaboré par un groupe de prêtres peu partageurs mais
      soucieux de l'édification des générations futures.  | |
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| On
        ne peut concevoir qu'un document publié et diffusé ne soit pas lu et
        analysé par les participants même de cette excursion et que ces
        derniers laissent passer des énormités par laxisme ou jeu. Des noms
        propres sont donnés : M. Emile Deville, agent voyer d'arrondissement en
        retraite et maire d'Alet, Auguste Fons, M. Igounet.  Une
        première observation concernant l'illustration de ce récit : elle est
        bien pauvre, la seule illustration utilisée est une reprise d'un carte
        postale présentant les rochers des Roulers. L'autre celle de la stèle
        est une composition d'imprimeur et non pas une reprise telle
        qu'elle. On peut donc raisonnablement penser qu'aucun photographe ou
        illustrateur ne faisait partie de cette " expédition " et que
        l'iconographie en fut un rien bâclée.  | |
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| La carte postale Labouche qui servit à illustrer l'article d'Élie Tisseyre | |
| Lorsque
      Philippe de Cherisey parle à propos de son travail de codage sur cette
      histoire d'une demie-farce, il a parfaitement raison car le premier et
      excusable farceur est bien Élie Tisseyre. Son inexpérience épigraphique
      doit lui servir d'excuse car lorsqu'il fit sommairement le relevé de
      cette fameuse stèle à moitié effacée, il n'a su reconnaître certains
      caractères.  | |
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| Un
      "R" est posé pour un B, convenons encore que la graphie de l'un
      pour l'autre est très voisine et que quelqu'un de peu au fait de
      généalogie castelrennaise à pu croire qu'il était écrit
      "DARLES" en lieu de DABLES et passons à l'erreur suivante qui
      est l'absence du "P" au mot sept. Erreur qui pour la première
      fois peu enfin nous paraître "énorme", mais qui s'explique,
      elle-aussi, assez facilement si l'on sait qu'en patois local on n'écrit
      et ne prononce jamais ce "P" !  | |
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| La croix au N inversés devant la chapelle de Pezens - Croix est gravé : CROIS DE SAINTE MAGDELENE | |
| On peut admettre ou comprendre
      aussi cette erreur comme d'ailleurs la suivante qui est de transcrire un
      "O" à la place d'un "0", erreur 0n ne peut plus
      fréquente sur n0s claviers d'auj0urd'hui et excusable pour un graveur que
      les subtilités du chiffrage romain devaient laisser indifférent. J'en suis bien désolé mais en toute raison "set" erreurs sur les 8 relevées et formant le pseudo mot de Mortepee sont "compréhensibles" hors de toute volonté de codage. Seul l'homme à la triste figure a (le premier et comme par hasard) relevé ce mot dans l'ordre qu'il a bien voulu lui donner : "Celui
      qui visitera ce lieu aura matière à réflexion; il y trouvera notamment,
      de part et d’autre de la ligne du méridien, deux tableaux de Signol: la
      Mort de Jésus et l’Epée au fourreau. "MORT" et "EPEE"
      sont aussi les deux mots qui apparaissent anormalement dans l’épitaphe 
      de la pierre tombale de la marquise de Blanchefort, de Rennes-le-Château." 
      Pierre Plantard (1) | |
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| Extrait des "Annales de la Société archéologique de Namur, Volume 1" page 433 | |
| Notons
      au passage la manière traditionnelle de noter les lettres manquantes ou
      illisibles en les inscrivant en exposant sur la seconde épitaphe. En cela
      M. Tisseyre se conformait à la règle, les lettres manquantes étant
      portées, elles, en indice. Notons aussi l'étrange manière de couper le
      prénom de Catherine. Erreurs d'anticipation d'un graveur qui aurait pu
      tout passer à la ligne ? Tout ceci étant posé, il ne nous reste plus qu'à attendre le retour promis de cette stèle pour comparaison...les paris sont ouverts !! Christian Attard | |
| (1) Préface de Pierre Plantard pour lé réédition de 1978 de "La vraie langue celtique" | |
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