Alphonse Jobert, fumiste de la République | ||||
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Alphonse
Jobert dans son "laboratoire" | ||||
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Dans un ouvrage passionnant et par ailleurs fort bien documenté, Geneviève Dubois nous a présenté : "Ces hommes qui on fait l'alchimie du XXe siècle". (1) Aux côtés de Louis Cattiaux, Emmanuel d'Hoogvorst, José Gifreda, Eugène Canseliet, Roger Caro... figure aussi Alphonse Jobert, prétendant au titre de M. Fulcanelli selon le très érudit Richard Khaitzine (2), qui signe ici une première approche du personnage. | ||||
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Richard Khaitzine reprenant en introduction de son texte, une interrogation formulée en 1962 par Logos Galaton et publiée dans la revue "Initiation et science" (3), s'interroge avec l'auteur : "Où est passé le citoyen Dousson, plus connu sous le pseudonyme du Docteur Jobert, disparu un beau matin de son appartement de la rue Rosalie, vers 1913 ?". Puis,
le sympathique Richard Khaitzine rappelle un écrit d'Eugène Canseliet
(4) qui après
avoir évoqué un article de la revue "Je sais tout"
sous la plume d'André Ibels en 1905 (5) consacré à notre mystérieux
alchimiste, indique que sa disparition se fit vers 1918. Enfin en 1980, Bernard Roger dans son "Paris et l'alchimie" construit une biographie de ce même docteur Jobert, l'indiquant médecin, ancien élève de l'école des mines... C'est à peu près tout ce que l'on savait jusqu'à ce jour sur cet étrange personnage et c'était bien maigre. Partant
de l'hypothèse que Alphonse Jobert n'est pas le vrai nom de notre homme
(comme le signalait Logos Galaton) mais que son véritable patronyme est
Dousson, il était
intéressant d'interroger la mémoire de "nos agitations" qu'est devenu le
grand Internet. Qu'allait-il me remonter sur le citoyen Dousson ? | |||
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Pour
sensationnel que fut cet entrefilet, il n'était pas encore
raisonnablement suffisant pour se forger une conviction sur la
véritable activité de notre Alphonse. | ||||
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"Le
petit parisien", journal prolixe en faits divers semblait un bon
territoire de recherches, il tint ses promesses et au 24 juillet 1912 nous
livrait le texte ci-contre. (6) Les choses se précisaient. | |||
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Mais, au fond, n'est-ce pas plus beau et plus
vrai ainsi ? | ||||
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Le Figaro du 24 juillet 1912 |
Le Petit journal du 24 juillet 1912 |
Ouest Éclair du 24 juillet 1912 | ||
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Sources :
(1) "Ces hommes qui on fait l'alchimie du XXe siècle" Geneviève Dubois Editions 1999 (2) Richard Khaitzine est l'auteur de nombreux ouvrages dont "les faiseurs d'or de Rennes-le-Château" la table d'Émeraude, "la langue des oiseaux" Dervy, "De la parole voilée à la parole perdue" Le Mercure Dauphinois .... (3) "Initiation et science" - Omnium littéraire Paris (4) "Deux logis alchimiques" Eugène Canseliet - J.J. Pauvert 1979 (5) "Je sais tout" du 15 septembre 1905 (6) tous les extraits des journaux indiqués ici sont consultables sur le site de la BNF Gallica : voir ici | ||||
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