La
véritable histoire de Christian Rosencreutz |
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Maurice
Magre (1877-1941) (1)
que nous avons déjà évoqué ici, avait certes une
imagination très fertile mais de là à réinventer la véritable histoire
de la vie du mythique fondateur de la fraternité des Rose-croix ! |
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Il
y a près de quatre cent ans, en 1616, un jeune théologien allemand du
nom de Johannes Valentinus Andreä (1586-1654) fait paraître un étrange
ouvrage : "Les Noces Chymiques de Christian Rosenkreutz". Comme
l'indique clairement son titre, il va s'agir là d'Alchimie. Pour
l'essentiel en tout cas car l'étrange
livre semble cacher bien d'autres
choses encore.
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Malheureusement, en Allemagne aussi les fanatiques dominicains
s'évissent en ce milieu du XIIIe siècle. Conrad de Marbourg s'appuyant
sur le pouvoir séculier du langrave Conrad de Thuringe va s'emparer du
château et tuer toute la famille Germelshausen. Toute ? Non ! Car le plus jeune fils, emporté par l'instructeur cathare de la famille, va échapper au massacre pour être abrité un temps dans un monastère. Ce dernier des Germelshausen sera connu, nous dit Maurice Magre, sous le nom de Christian Rosencreutz. Voilà qui n'est pas sans nous rappeler les délires de Pierre Plantard et de son rejeton mérovingien, créateur du futur prieuré de Sion. |
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Agé de
quinze ans, Christian va partir en compagnie du frère que la "Fama
fraternitatis" appelle P.A.L. vers Jérusalem à la recherche d'un
mystérieux groupe d'initiateur puis vers Damas. Là, au sein des lettrés
et des érudits de l'Orient, il va étudier Maïmonide, Gazali, Maçoudi
Euclide et Khayyam, Naçir Eddin et Mecnevi. Puis pensant avoir achevé
ses études à Damas, il prit la route vers un autre lieux d'initiation
beaucoup plus mystérieux encore Damcar où il vécut quelques années et
où on lui enseigna magie et divination. C'est à la fin de cette longue
seconde série d'études qu'il prit le nom de Rosencreutz, résumé parfait
de tout ce qu'il avait acquis.
Il était temps de rentrer en Occident, non sans être passé encore par l'Espagne où il cotoya la société secrète des Alumbrados vouée à l'Alchimie et qui sera totalement décimée par l'inquisition. En Allemagne, l'inquisition encore, l'incompréhension surtout obligea Christian a rentrer en clandestinité et à retrouver le couvent qui l'avait accueilli après le massacre de sa famille. Trois moines fondèrent avec lui, la fraternité des Rose-croix, un seul était originaire du Languedoc, il portait les initiales I. A. Cet homme regagna le sud de la France où il tenta de répandre secrètement l'enseignement des Rose-croix allemands. |
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La
légende ne rapporte rien d'autre que le fait qu'il rendit son âme au
créateur en région narbonnaise. Deux siècles plus tard, nous dit encore
Maurice Magre, émergeait de l'ombre la fraternité des Rose-Croix. |
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Sources : (1) On trouvera sur Maurice Magre sa bibliographie sur l'incontournable wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Maurice_Magre et un très bon article sur le blog suivant : http://polymathe.over-blog.com/article-19404614.html (2) Magiciens et illuminés - Bibliothèque Charpentier Fasquelle Editeurs - Paris 1930 |
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